Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une usine de fabrication de produits explosifs est inondée à la suite d’un important épisode pluvieux. Les produits impliqués ne sont pas sensibles à l’eau. Situé en aval du site, au nord-est, un marais de 15 ha sert d’exutoire au trop-plein des eaux des terrains situés aux alentours ; une pompe de relevage de 150 m³/h évacue par un canal les eaux du marais vers le marais de la CHAPELETTE, au nord-ouest. Incessantes depuis 1 semaine, les fortes pluies font monter le niveau de l’eau dans le canal de LANGLADE qui borde le sud de l’usine. Fermées pour une raison inconnue, les vannes martelières ne peuvent pas évacuer le trop-plein du canal. L’eau s’engouffre sur le site par le sud-ouest sous forme de vague et rejoint le marais de 15 ha. La pompe de 150 m³/h, noyée sous la rapide montée des eaux, ne peut pas empêcher l’inondation du site où le niveau d’eau atteindra jusqu’à 1,2 m. L’exploitant met en place les 4 pompes mobiles disponibles sur le site et réquisitionne des pompes de secours auprès d’industriels voisins ; la capacité de 2 000 m³/h permet d’endiguer la montée des eaux. Après 1 semaine de pompage, le canal de la CHAPELETTE retrouve son niveau d’eau normal. Longtemps menacé par les eaux, un transformateur ne subit aucun dommage. Bien que les bâtiments de production et les stockages n’aient pas été touchés, un arrêt de production de 2 semaines engendre des pertes de production estimées à 105 Keuros. L’exploitant ajoute au POI les coordonnées d’entrepreneurs pouvant fournir des pompes de secours.

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