Lors du redémarrage de l’unité de craquage catalytique d’une raffinerie après une perte d’alimentation électrique, une fuite d’eau est observée au niveau d’une chaudière sur le circuit de fumées d’un régénérateur. Les installations sont mises à l’arrêt. Plusieurs dégradations de l’échangeur de la chaudière sont découvertes lors de son examen : présence de percements multiples, bouchages de tubes et éclatement de l’un d’entre eux. L’exploitant conclut qu’un phénomène de corrosion interne en est la cause. Une sous-alimentation de la phase liquide de l’échangeur a conduit à la formation de dépôts de sels et magnétites favorisant les mécanismes de corrosion caustique.

Deux tubes sont déposés, les voies d’échange correspondantes supprimées. Un mécanisme est confectionné afin de combler le vide résultant de cette suppression. L’exploitant juge cette modification non-notable au sens de la réglementation des équipements sous-pression. La chaudière est remise en service le 03/04.