Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie est détecté vers 8h45 dans un silo de céréales lorsqu’un employé ouvre la trappe pour débourrer le pied d’un élévateur. Les employés alertent les secours. Ils éteignent l’incendie avec un tuyau d’arrosage en utilisant 100 l d’eau. Le site est mis à l’arrêt pour la journée. 50 kg de blé sont noyés et 10 m de sangle d’élévateur sont à changer.

Dans les jours précédents l’incendie, le blé d’un client meunier a été nettoyé avec un débit très faible (30 t/h) via les 2 épurateurs à débit unitaire de 150 t/h. A 30 t/h, le grain ne se répartit pas correctement dans les épurateurs et s’accumule. Lorsque l’exploitant a utilisé de nouveau les épurateurs à pleine capacité, l’un d’eux ne s’est pas vidangé et le grain n’est passé que dans un seul épurateur. Le grain s’est donc accumulé jusqu’à bourrer l’élévateur. L’élévateur s’est mis en défaut et l’opérateur a poursuivi son opération avec un autre élévateur pour terminer le chargement du camion. Le sinistre a été découvert le lendemain matin lorsqu’un employé a ouvert la trappe pour débourrer l’élévateur. Le grain a coulé créant un appel d’air.

Afin d’éviter ce type d’accident, les épurateurs ne seront plus utilisés avant nettoyage. Ce passage n’est pas considéré comme nécessaire par l’exploitant d’autant plus que le nettoyeur séparateur est équipé d’un épurateur intégré prévu pour les petits débits. Par ailleurs, le grain est nettoyé en cours d’année lors de l’ensilage et à chaque transilage.