Vers 18h10, un feu se déclare sur un compacteur situé dans une alvéole d’une installation de stockage de déchets non dangereux. Un équipier de seconde intervention tente d’éteindre l’incendie avec des extincteurs jusqu’à l’explosion de 2 batteries du compacteur. Le POI est déclenché. Les pompiers éteignent l’incendie à l’aide de mousse, l’utilisation de l’eau s’étant avérée peu efficace. A 20 h, le POI est levé. La surveillance de la zone est renforcée pour la nuit. Le compacteur est totalement détruit. Le coût des dommages matériels s’élève à 460 k€.

L’expertise réalisée par l’assurance ne permet pas de détecter la cause du défaut matériel. La maintenance effectuée par le constructeur sous contrat n’a pas révélé d’anomalie. La vérification périodique effectuée 2 mois plus tôt par un bureau de contrôle n’avait pas non plus détecté d’anomalie. Le seul facteur particulier est le fait qu’en fin de journée, le moteur du compacteur est chaud puisqu’il a fonctionné toute la journée.