Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un départ de feu et une fuite de produits se produisent dans un atelier de revêtement de chrome par électrolyse dans une usine de traitement de surface. L’accident concerne un bac de 2 m³ contenant une solution de trioxyde de chrome servant à alimenter le bain d’électrolyse par le biais d’une pompe. Les pompiers interviennent. L’électrolyte déversé et les eaux d’extinction s’écoulent dans la rétention de l’atelier. L’eau du réseau de distribution de l’usine s’écoule également dans la rétention suite à un endommagement du réseau lors de l’incendie. Les dégâts matériels concernent les 2 cuves de traitement, la pompe et les tuyauteries associées, le système électrique.

Une surchauffe de la pompe de transfert de l’électrolyte enflamme le capot en PVC de la pompe. L’incendie se propage à l’une des conduites en PVC reliée à la pompe. L’électrolyte se déverse alors par la conduite endommagée. Le feu entraîne aussi la chute de la pompe dans le bac. Cette chute de la pompe encore en fonctionnement entraîne l’incendie du bac. 

Après l’accident, l’exploitant installe une pompe qui permet un suivi de la température de son moteur. Il améliore la détection incendie de l’atelier avec des détecteurs de fumée. Il prévoit des aménagements sur la rétention, dont des capteurs de niveau entraînant une alarme et une coupure du réseau d’eau du site en cas de rétention pleine. Il prévoit aussi un asservissement du fonctionnement des pompes d’alimentation des bacs et des bains d’électrolyse sur le remplissage de ceux-ci, intégrant un arrêt automatique en cas d’alarme (notamment déclenchée par une surchauffe de la pompe). Il prévoit enfin un dispositif d’alarme à l’échelle du site et un arrêt du système de ventilation en cas d’alarme.