Dans une usine d’enduits chimiques pour matériaux de construction, un feu se déclare vers 11 h sur le dépoussiéreur par aspiration de l’unité de production d’enduits en poudre. Cet équipement aspire en continu les poussières organiques d’adjuvants composées de produits inflammables : éther de cellulose, protéine animale, amidon, alcool polyvinylique. Ces poussières se consument à l’intérieur de l’appareil en dégageant d’abord une odeur de brûlée vers 11 h, puis une épaisse fumée au niveau de la bouche de sortie du dépoussiéreur vers 12h45. Le chef d’équipe arrête l’équipement, fait évacuer les 70 employés du site, confine l’atelier et alerte les services de secours. Sur place vers 13 h, ceux-ci actionnent les trappes de désenfumage, coupent l’alimentation électrique du site et arrosent le dépoussiéreur avec 2 lances. L’intervention se termine vers 13h30. Les eaux d’extinction sont récupérées par pompage et dispersion d’absorbants. Une surveillance du dépoussiéreur est mise en place jusqu’au lendemain.

Seuls des dégâts matériels sont à déplorer. Le dépoussiéreur est indisponible mais la production d’enduits en poudre peut reprendre partiellement le jour même (sans aspiration en continu des poussières).

Deux heures avant l’incident, des travaux de soudure étaient réalisés sur l’appareil en cours de fonctionnement par une entreprise extérieure. Ils consistaient à souder une protection sur la paroi externe de l’appareil en vue d’améliorer la sécurité au poste de travail. L’élévation de la température induite par les opérations de soudure aurait provoqué la combustion des poussières.