Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 8 h, l’exploitant d’un barrage constate que la vanne supérieure d’une des passes de l’ouvrage est ouverte avec une lame d’eau plus importante à gauche qu’à droite. Il découvre alors que la vanne s’est désolidarisée en rive gauche, au niveau de sa liaison entre la chaîne Galle de manœuvre et le corps de la vanne. La vanne est suspendue au treuil en rive droite et repose sur le radier, 1,40 m plus bas, en rive gauche. Le débit rejeté en aval est supérieur de 150 à 200 m³/s à la consigne. La cote amont du bief est cependant maintenue dans les tolérances d’exploitation. La passe est isolée par batardage. La régulation du RHIN est assurée par les 4 autres passes du barrage.

La liaison entre la chaine de manœuvre et le corps de vanne était assurée par 2 brimballes, assemblées par 2 axes et 2 bagues de maintien. Aucune de ces pièces n’est encore présente. Elles sont retrouvées par des plongeurs spécialisés (sauf une brimballe) et envoyées en expertise.

L’analyse de l’exploitant lui permet d’identifier que l’avarie s’est déroulée en 2 temps. La vanne se serait trouvée bloquée en position fermée pendant quelques heures puis serait tombée. Les vibrations du treuil de manœuvre pourraient l’avoir libérée.

L’exploitant procède au contrôle des éléments de liaisons identiques du barrage. Il ne détecte pas d’anomalie.