Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 10 h un samedi, un feu se déclare dans un bâtiment d’expédition de marchandises d’une surface de 6 000 m² au sein d’une entreprise spécialisée dans le fret. Un important panache de fumée se dégage et des bruits d’explosion se font entendre. Un périmètre de sécurité est mis en place et 4 habitations se situant à proximité du sinistre sont confinées par mesure de sécurité. La circulation est coupée et déviée sur la D5. Le feu se propage à certains véhicules stationnés à proximité. Il est circonscrit et maîtrisé par les pompiers à 13h10 permettant la sauvegarde du bâtiment administratif et de l’ensemble des serveurs informatiques. Les bâtiments présentant le plus fort potentiel de risque (en raison du stockage de matières dangereuses) n’ont pas été impactés. Les opérations de noyage se poursuivent jusqu’au lendemain. Les eaux d’extinction sont retenues dans des bacs de rétention. Des premières mesures atmosphériques ne montrent pas d’impact particulier du sinistre.

Le bâtiment de messagerie est effondré. Celui-ci construit l’année précédente, comprenait une centaine de quais de déchargement et contenait des colis à livrer représentant plus de 250 t de matières dont 3,7 classées matières dangereuses (comprenant notamment des liquides inflammables). 22 porteurs de 12 t et 7 remorques poids lourds ont été détruits. Le coût du sinistre est estimé à 15 millions d’euros. 40 personnes sont au chômage technique.

Le départ de feu serait dû à un problème au niveau d’une batterie au lithium d’un transpalette (choc sur la batterie ou ouïes du chargeur obstruées). Les premiers éléments tendent à montrer que la défense incendie du site était insuffisante avec notamment l’absence de point d’eau au nord du bâtiment.

À la suite de l’événement, un arrêté préfectoral de mesures d’urgence est pris afin d’encadrer notamment, la gestion des déchets et des eaux d’extinction et de prescrire une modélisation du panache de fumées. Les conditions de reprise de l’activité messagerie sont également précisées.

Pour la reconstruction du bâtiment, l’exploitant envisage :

  • de modifier la détection incendie (sirène, levée de doute) ;
  • de mettre en place une protection sprinkler sur le bâtiment,
  • de modifier son POI (intégration du bâtiment, modification de la gestion des clés des camions) ;
  • d’aménager un local de charge adapté pour les batteries lithium-ion.

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