Pollution
Humain
Environnement
Economique

Au cours de travaux de terrassement, un chargeur perfore un oléoduc (Ø = 400 mm), enterré à 1,2 m de profondeur et transportant du naphta sous 8-10 bar. Issu d’une brèche de 30 cm², un jet de 5 à 10 m de haut génère un aérosol jaunâtre odorant qui se répand gravitairement sur plusieurs hectares, englobant un terrain de football et un bâtiment de loisirs.

L’explosion qui survient brise des vitres et souffle des tuiles des habitations proches. Les boiseries d’un bâtiment sont brûlées. Les gendarmes avaient préalablement fait évacuer des enfants qui jouaient sur le terrain de sport. Ce dernier ainsi que plusieurs hectares de terrain sont également brûlés. Au total, une centaine de personnes est évacuée. La brèche est colmatée 2 jours plus tard. 2 gendarmes et 1 civil sont mortellement brûlés.

Le service administratif en charge de la surveillance des canalisations organise plusieurs réunions techniques pour analyser les conséquences de l’accident sur l’ouvrage et définir les modalités de réparation du pipeline. Les travaux de remise en état du pipeline sont réalisés du 14 au 19 août 1989. Après contrôle radiographique satisfaisant des soudures, les réparations du revêtement sont exécutées du 18 au 19 août.

En cours d’actualisation au moment de l’accident, le plan de surveillance et d’intervention ne prévoyait pas le scénario d’une fuite massive de produits liquides avec constitution d’un nuage explosif et donc des modalités d’interventions adaptées. Le service administratif en charge du contrôle des canalisations engage avec le transporteur l’élaboration d’un nouveau plan conformément aux dispositions de la réglementation.

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