Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un agriculteur accroche une conduite de transport de gaz moyenne pression (PMS 20 bar ; DN 100) avec un tracteur muni d’un godet lors de travaux pour agrandir son champ en gagnant sur le talus sur lequel la route voisine a été construite, à 1,50 m au-dessus du niveau naturel du terrain. Le godet perfore la canalisation sur le flan. L’agriculteur enclenche la marche arrière, quand une explosion, avec une boule de feu de couleur bleue, se produit. La déflagration brise le pare-brise du tracteur en mosaïque et provoque une fuite de gaz. L’agriculteur, indemne, appelle son fils qui prévient les pompiers vers 16h30. Les services techniques du gaz coupent le gaz du réseau (pression 16 bar) en fermant une vanne réseau enterrée. Cette coupure impacte 950 clients sur 6 communes, dont 6 clients prioritaires. Pour réparer la conduite, cette dernière est percée après soudure de 2 Tés avec renfort en vue d’isoler le tronçon à remplacer du ciel gazeux. Aucun blessé n’est à déplorer.

Les exécutants de travaux n’avaient pas fait de DT/DICT. Ils disent ne pas connaître la procédure. Ils savaient qu’une canalisation passait en bordure de leur champ (sur leur terrain et non sur la voie publique), mais pensaient qu’elle se trouvait plus proche de la route. Ils ont vu les travaux de construction en 1985.

L’inspection prévoit de faire un rappel réglementaire auprès des agriculteurs. Dans la zone, aucune borne ni balise ne signalait la présence de l’ouvrage, mais des plaques signalétiques étaient posées en bordure de chaussée, donc à distance de l’ouvrage et non visibles. La canalisation était affichée à 1m30 de profondeur par rapport à la route, mais il existe un doute important sur la profondeur réelle de la partie située dans le champ en contrebas (30 cm ?). Les services du gaz cherchent le positionnement exact de l’ouvrage et sa profondeur sur cette zone inondable le long de la GARONNE.