De fortes émanations de gasoil sont perçues dans une commune suite à la livraison de 8 000 l de ce produit au sein d’une usine de fabrication d’aliments pour animaux. Les pompiers se rendent sur le site. L’exploitant démontre à l’aide du logiciel de gestion des pompes qu’aucune fuite de gasoil n’est présente sur le réseau. Un contrôle manuel est réalisé sur la citerne qui ne montre également aucune fuite. Le livreur est contacté pour savoir si un problème est survenu au cours du dépotage, mais rien n’a été signalé. Les pompiers concluent que les odeurs ne peuvent provenir de ce site. Un mois plus tard, de nouvelles odeurs sont ressenties. Les pompiers retournent sur le site mais ne constatent rien d’anormal. Une petite ouverture au niveau d’une citerne est mise en évidence par le personnel de la mairie. Des écoulements de fuel sont constatés dans le milieu naturel et vers la station d’épuration communale. Cinq jours plus tard un barrage filtrant est mis en place par les pompiers pour endiguer la pollution autour de la cuve.

A la suite d’une panne sur la chaudière principale à gaz du site, l’exploitant a basculé sa production de vapeur sur la chaudière de secours fonctionnant au gasoil. Un robinet de retour d’une ancienne cuve étant légèrement ouvert, la mise sous pression lors du dépotage a provoqué le débordement.

La cuve est vidée, dégazée et remplie avec du béton. La tuyauterie défectueuse est changée.