Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une raffinerie, un déversement d’eaux grisâtres est constaté au niveau du canal de rejet général en aval de la station de traitement des eaux usées (STEP) de la raffinerie. L’exploitant déclenche le POI à 16h05. Les opérateurs recherchent une éventuelle fuite, notamment au niveau des bacs de stockage. L’eau est de nouveau claire 40 à 50 min plus tard. Le POI est levé à 17h37. Une surveillance visuelle est mise en place jusqu’au lendemain matin.

La surface de la nappe, sans présence de phase huileuse, est estimée à 4 000 m², puis se dissipe. Aucune mortalité aquatique n’est à déplorer.

Le dernier rejet véhiculant les eaux pluviales et une boucle d’eau de mer n’a pas pu être prélevé au moment du constat visuel de la pollution. La pollution pourrait provenir des unités associées de la plateforme. Au regard des analyses réalisées, conformes aux valeurs limites de rejet (pH, demande chimique en oxygène, ammoniac, indice phénol, hydrocarbures), la coloration observée est liée à une forte concentration de matières en suspension. L’hypothèse de la rupture d’un filtre à sable est émise.