Un phénomène d’une violence exceptionnelle

Peu avant 18h00, un incendie suivi de deux explosions de 2 750 t de nitrate d’ammonium stockées dans un entrepôt se produisent dans un port. D’épais nuages de fumée orange sont visibles puis l’explosion fait apparaitre un nuage en champignon. 220 personnes décèdent et plus de 7 000 autres sont blessées. Des vitres d’immeubles, de magasins et de voitures volent à des kilomètres. 300 000 personnes sont sans domicile. L’état d’urgence est décrété pour 2 semaines.

La zone comprend quatre bassins, seize portiques de manutention et leur quai pour le transbordement de conteneurs, un ensemble de silos à grain (blé principalement), d’une capacité totale estimée de 120 000 t, servant de stockage pour les réserves stratégiques du pays, de nombreux hangars et entrepôts, dont un contenant des feux d’artifice.

Le directeur des douanes déclare que ses services avaient averti 6 fois la justice sur ces risques.

Des conséquences désastreuses

En plus des très lourdes pertes humaines, 8 000 t de ciment et d’acier ont été déblayées. Les dégâts matériels sont estimés à plusieurs milliards de dollars. 2 ans plus tard, plusieurs silos s’effondrent après des incendies liés à la fermentation des tas de céréales déversées sur le port.