A la suite de fortes précipitations, une coulée de boue déplace latéralement, sur 3 à 4 m et sur un linéaire de plus de 70 m, 2 conduites forcées (CF) reliant 2 barrages en amont d’une centrale hydroélectrique. Les vannes de tête de la conduite forcée se ferment automatiquement mettant les installations en sécurité. Une fissure est constatée sur une partie mais es CF ne rompent pas. De nombreuses pilettes supportant les CF sont sectionnées et/ou recouvertes de blocs et de boue. En raison du sectionnement des câbles de liaison entre les barrages et la centrale, les informations transmises sont perdues. D’autres désordres sont constatés à la suite de l’immersion de câbles électriques ou défauts d’isolement entraînant de l’humidité.

Les CF sont vidangées et les installations consignées. L’adduction d’eau à l’origine du glissement de terrain est canalisée. Des câbles provisoires sont mis en place le temps de restaurer les liaisons avec le barrage 10 jours plus tard. Une instruction temporaire d’exploitation autorise le déversement, sur seuils libres, en fixant l’état de veille/crue à partir des débits déversés des 2 barrages.

Les travaux prévus sont :

• la reconstruction des pilettes et massifs○;
• le remplacement ou la réparation des CF○en fonction de l’état de dégradation constaté à la suite des○travaux préparatoires (dégagement des conduites)○;
• la réalisation d’un ouvrage de canalisation des écoulements au niveau de la zone d’impact, accompagné d’un mur guide eau.

Ces travaux doivent permettre une remise en exploitation progressive de○l’usine hydroélectrique fin 2020 – début 2021.