Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 17h40, un feu se déclare sur un tableau électrique situé sur un quai de réception dans un entrepôt frigorifique d’une société de commerce de gros non spécialisé. Un groupe de préparateurs revenant de pause, remarque une baisse de luminosité et une odeur inhabituelle. Une épaisse fumée noire sort du tableau électrique. Les opérateurs alertent alors les pompiers. En parallèle, l’alarme se déclenche et la porte coupe-feu située à proximité se ferme. Les opérateurs ferment les vannes permettant la rétention des eaux. Le site est ensuite évacué. Le service de l’électricité coupe l’alimentation électrique. Vers 18h45, les pompiers éteignent le feu au moyen d’extincteurs présents sur le site. L’activité du site reprend, 3 jours plus tard, en mode dégradé. L’exploitant isole la marchandise contaminée par les fumées afin qu’elle soit détruite. La zone incendiée est nettoyée par un prestataire spécialisé. Celui-ci récupère et traite les effluents. Un tableau électrique temporaire est installé sur le site. Une perte de marchandise (fruits et légumes) est relevée. L’armoire électrique et la porte coupe-feu sont endommagées.

Une surcharge (surintensité), non détectée par les dispositifs de protection, est à l’origine de l’incendie. Cette surcharge a pu être générée par les remorques à refroidissement branchées sur le quai, au coffret de la zone de lavage des conteneurs frigorifiques ainsi qu’à l’éclairage et le matériel informatique.

A la suite de l’accident, l’exploitant refait à neuf les circuits électriques impactés. Il réarme le système de sécurité incendie et contrôle le bon fonctionnement des machineries. Il prévoit de renforcer la procédure d’intervention d’urgence.

Un incendie s’est déjà déclaré sur le site 3 mois plus tôt (ARIA 53569).