Vers 3 h, un feu se déclare sur un compresseur dans un local d’une station d’épuration. Les pompiers maîtrisent l’incendie. Vers la mer, 2 points de rejets sont observés. Une partie des effluents arrivant en amont de la station et ne pouvant plus être traités par celle-ci est emmenée par camions vers d’autres stations d’épuration. Le bassin tampon de 250 m³ est vidé chaque soir et chaque matin pour accueillir les effluents durant la nuit. Un groupe électrogène est livré le lendemain, permettant d’approvisionner en électricité le site et de redémarrer la station en mode dégradé 4 jours plus tard. L’exploitant réalise des prélèvements afin de suivre l’état biologique et bactériologique de l’eau traitée.

La station d’épuration est hors-service durant plusieurs jours. L’incendie ayant compromis le fonctionnement de la station, un arrêté préfectoral interdit durant 13 jours la baignade et les activités nautiques sur des plages situées à proximité du site. La pêche est également interdite.

Suite à l’accident, l’exploitant met en place des moyens mobiles afin de reprendre le traitement biologique détruit par l’incendie en attendant la reconstruction de la partie détruite.