Vers 7 h, la détection incendie signale un départ de feu dans le local transformateur d’une usine de fabrication de savons et de détergents. Le personnel est évacué. L’électricité et le gaz sont coupés. Les vannes du bassin de confinement sont fermées. Les pompiers maîtrisent le sinistre à 8h11. Ils mettent en place une surveillance des points chauds. A 13h45, un nouveau point chaud est détecté. Les pompiers quittent le site à 14h22. Sur leurs recommandations, le personnel met en place une surveillance en 3X8 à l’aide d’une caméra thermique.

Le transformateur (TGBT) est hors-service. La toiture du bâtiment est endommagée. Les dégâts occasionnés entraînent l’arrêt total des lignes de production et le personnel est en chômage technique pour 4 jours. L’usine redémarre à 40○% de ses capacités. Le site voisin (activité de conditionnement) pourrait être impacté par cet arrêt d’activité. Les eaux d’extinction (1,5 m³) sont confinées en rétention, puis pompées dans un conteneur et isolées pour traitement ultérieur. Les déchets solides sont regroupés dans une benne et envoyés pour traitement.

L’accident est survenu un lundi matin, lors du redémarrage des ateliers. L’exploitant suspecte un claquage lors de la mise en service de la batterie du condensateur présente dans le local transformateur. Suite à l’accident, l’exploitant met temporairement à l’arrêt les batteries des condensateurs des autres postes HT du site. Il envisage l’installation de ces batteries en extérieur.

Il avait été identifié au cours d’une inspection, peu de temps avant l’événement, que l’exploitation relevait du statut Seveso sans que cela ait été porté à la connaissance de l’administration (dépassement des seuils d’autorisation).