Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 13h40, dans un centre de tri, des employés détectent de la fumée au niveau d’un trommel (trieur rotatif). Ils constatent un départ de feu sur un tapis sous le trommel ainsi que plusieurs foyers sur les convoyeurs d’alimentation du process. Ils coupent l’électricité, arrêtent la ligne et attaquent les différents foyers à l’aide de RIA. Le personnel (31 personnes) est évacué et les pompiers appelés. A leur arrivée vers 14 h, le sprinklage se déclenche et se révèle efficace. Les pompiers gèrent l’extinction d’un feu couvant entre l’isolation et le toit. Ils quittent le site vers 19 h. Une surveillance est mise en place par l’exploitant jusqu’au lendemain matin. Les eaux d’extinction sont pompées.

Des déchets issus de la collecte sélective ainsi que les bandes des convoyeurs en caoutchouc ont brûlé. L’installation est arrêtée pendant 3 semaines au cours desquelles les employés sont au chômage technique. Les dommages matériels s’élèvent à 200 000 € et les pertes d’exploitation à 300 000 €.

Selon l’exploitant, l’incendie pourrait être lié au passage dans l’alimentation du process d’un déchet non conforme de type pétard ou feu d’artifice (l’accident étant survenu juste après le 14 juillet) ou encore d’une batterie ou d’un liquide inflammable.

Suite à l’accident, l’exploitant :

  • refond les modes opératoires et documents fournis aux pompiers pour les rendre plus précis ;
  • sensibilise ses employés sur l’importance de couper l’électricité et d’arrêter la ligne au plus tôt ;
  • met en place des RIA sur les passerelles hautes ;
  • envisage la mise à disposition d’équipements de type ARI et des formations associées (pour intervenir malgré le dégagement de fumées noires liées à la combustion des bandes caoutchouc) ;
  • envisage la mise en place d’un déclenchement manuel du sprinklage afin de ne pas avoir à attendre la montée en température de la cellule mercure (permettant le déclenchement automatique) ;
  • prévoit de réaliser des exercices plus fréquemment.