Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 10 h, un camion-citerne se présente dans une société de fabrication de composants électroniques pour dépoter de la soude à 30 %. La société sous-traitante en charge du dépotage a mandaté une société de transport pour livrer et dépoter la soude. Le chauffeur de ce transporteur commence le dépotage avant qu’un technicien d’une troisième société sous-traitante, en charge de l’opération de transfert, ait fini le balisage. Deux flexibles sont mis en place pour l’opération. Le chauffeur ouvre les vannes du camion et du produit s’écoule gravitairement dans le tuyau. Le technicien chargé de l’opération de transfert remarque une fuite. Le chauffeur tapote alors sur le raccord du flexible avec une clef pour resserrer le tuyau. A ce moment-là, il reçoit une projection de soude liquide au visage. Sa visière de sécurité était relevée. Il se rend sous la douche de sécurité et se rince pendant 15 minutes sous l’eau. Les pompiers le transportent à l’hôpital. Présentant des brûlures à la bouche et à l’œil droit avec une sensibilité à la lumière, il reçoit un arrêt de travail de 15 jours.

Une absence de joint sur le raccord du flexible de transfert est à l’origine de l’incident. Le joint aurait été perdu lors de la manipulation du tuyau entre 2 dépotages. Le contrôle de la présence de ce joint noir sur une tuyauterie de couleur noire n’était pas facile. Par ailleurs la pluie présente ce jour-là ne permettait pas une bonne visibilité avec le port de la visière.

Le transporteur rappelle à ses chauffeurs les consignes d’utilisation des EPI, avec le port de lunettes étanches et casque à visière ou masque respiratoire complet. Les consignes de dépotage sont également rappelées sur le site. Des joints plus visuels sont mis en place.