Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 1 h, du biogaz est rejeté à l’atmosphère au sein d’une société de collecte et de traitement des eaux usées. Les équipes d’astreintes changent une sonde. L’intervention en zone à risques d’explosion dure 3 h. Pendant ce temps, 2 853 Nm³ de biogaz sont émis dans l’atmosphère à 55 °C. Cela équivaut à 2 992 kg de biogaz à 60 % de méthane (soit à 1 056 kg de méthane à pression atmosphérique et température ambiante). Le facteur de dilution dans l’atmosphère permet de rendre l’impact environnemental négligeable.

Lors de l’accident, une garde hydraulique est en détection de niveau haut et provoque l’isolement d’un gazomètre. En raison d’un défaut sur la sonde UV de contrôle d’allumage, la torchère ne prend pas le relai. Trois tentatives en mode automatique échouent, générant l’appel de l’astreinte. Les soupapes de 3 digesteurs s’ouvrent une fois la pression de 35 mbar atteinte et libèrent du biogaz.

Suite à l’accident, l’exploitant envoie la sonde défaillante au fournisseur afin de réaliser une expertise. L’exploitant prévoit de toujours disposer d’une sonde UV neuve en stock.