Le 14/05, un policier municipal alerte l’exploitant d’une usine de revêtement de sol en PVC de la présence d’eaux de coloration rougeâtre depuis 4 jours dans un fossé proche du site. La vanne d’évacuation des eaux pluviales du site vers le réseau de la ville est fermée. L’exploitant constate que l’armoire électrique de la station de rejet a disjoncté le 04/05. Celle-ci alimente les pompes de relevage des effluents vers le bassin tampon et la pompe de vidange du bassin de rejet. Cette dernière n’est plus étanche et a fait disjoncter l’armoire. Une alarme aurait dû alerter 2 membres de l’encadrement de cet arrêt, mais celle-ci n’a pas fonctionné en raison d’un problème informatique.

Lors des productions du 7 et 9/05, 41 m³ d’eaux usées contenant des résidus d’encre ainsi que du carbonate de soude et de l’acide citrique se sont donc accumulés dans les conduites puis déversés dans le réseau d’eaux usées de la ville par un trop plein prévu à cet effet. Une connexion inconnue entre le réseau d’eaux usées et le réseau d’eaux pluviales a permis le déversement dans le fossé. Enfin, il n’y avait pas de technicien environnement pour suivre les eaux usées car l’usine était fermée depuis le 9/05 au soir (ponts du mois de mai).

Afin d’éviter ce type d’incident, l’exploitant :

• change la pompe défectueuse ;
• corrige le problème informatique lié à l’alarme et met en place un test périodique ;
• fait explorer les réseaux d’eaux usées et pluviales afin de trouver la connexion ;
• prévoit une surveillance permanente des eaux usées.