Vers 3 h, un feu se déclare sur une machine de frappe à froid dans une usine de fabrication de pièces métalliques. Cet équipement possède un circuit hydraulique contenant 300 l d’huile. L’incendie est détecté par un employé, alors qu’il se prépare à réaliser une soudure sur la machine. Il prévient le poste de garde qui alerte les pompiers. Ces derniers éteignent l’incendie à l’aide de lances à eau et à mousse. Le système automatique d’extraction aspire les fumées. La machine est détruite. La machine la plus proche est endommagée. Les 15 employés de l’atelier sont en chômage technique pour la journée, le temps que l’exploitant réaffecte les équipements de son installation pour pourvoir reprendre son activité dès le lendemain.

Deux hypothèses sont envisagées:

• un départ de feu d’origine électrique au niveau du moteur à l’arrière de la machine ;
• un bourrage des copeaux au niveau de l’appointage et une vitesse de pointage élevée qui augmente la température avec un débit d’huile faible.

L’air comprimé et la ventilation non coupée ont pu attiser le feu. Après l’accident, l’exploitant envisage d’installer un système d’arrêt de l’aspiration asservi sur un capteur du niveau de copeaux. L’exploitant envisage également:

• la possibilité de mettre en place un détecteur de niveaux de copeaux pour arrêter le pointeur ;
• de renforcer la maintenance préventive sur la machine ; 
• de revoir les procédures d’alerte en cas d’incendie.

Un incendie avait eu lieu dans la même installation 4 mois auparavant, sur un équipement différent (ARIA 50287).