Lors de travaux réalisés dans une carrière, un topographe est surpris par le bruit d’une explosion provenant du carreau. Il se tord la cheville en tentant de fuir. La victime n’avait pas été informée de l’horaire du tir.

L’analyse de l’événement met en évidence plusieurs défaillances :

• le tir n’a pas été autorisé par le chef de carrière faisant office de garde-barrière. Chargé notamment  de la surveillance de la zone critique, il n’était pas présent sur le site ;
• la clôture bloquant l’accès à la zone de tir était retirée au moment du tir ;
• l’horaire du tir a été avancé sans information préalable et sans mise à jour du panneau avertisseur ;
• il n’y a pas eu de déclenchement du signal sonore avertissant d’un tir imminent. La corne de brume n’était pas opérationnelle depuis quelques temps pour cause d’humidité.

Plusieurs mesures sont prévues par l’exploitant pour pallier ce risque :

• la mise à disposition des topographes intervenant sur le site d’une radio munie des fréquences utilisées par le boutefeu  ;
• la mise à jour de la procédure de minage ;
• une information sur la sécurité à l’ensemble du personnel de la carrière.