Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 6 h, un feu se déclare sur un stock de 3 600 m³ de bois de classe B (bois faiblement traités : panneaux, bois d’ameublement…) dans un centre de récupération de déchets. Les pompiers protègent les tas de déchets environnants (présence de nombreuses bouteilles de gaz). Aidés des employés, ils étalent et arrosent les copeaux de bois. Un tapis de mousse est réalisé le lendemain afin de recouvrir les foyers résiduels. Les pompiers continuent le brassage des déchets jusqu’au soir. Le stock continue de se consumer pendant plusieurs jours.

L’incendie détruit 300 t de bois, ainsi qu’un stock de déchets industriels banals en mélange (plastiques, cartons, laine de verre…). Le transformateur électrique du site est endommagé.

Le bassin de confinement du site est équipé de pompes permettant d’évacuer les eaux. Lors de l’incendie, la coupure électrique a neutralisé le fonctionnement des pompes. Les pompiers demandent le rétablissement de l’alimentation électrique pour éviter le débordement. Après passage dans un débourbeur déshuileur, 200 m³ d’eaux d’extinction sont évacués dans le réseau pluvial sans analyse. Ce dispositif n’a cependant pas été nettoyé depuis 2012. Par ailleurs, une partie des eaux s’est déversée directement dans la rue.

L’exploitant n’était pas autorisé pour le tri, transit, regroupement de DIB, bois, cartons, plastiques. Les seules activités faisant l’objet d’une autorisation sont effectivement le tri, transit, regroupement de déchets de métaux ferreux et non-ferreux.

Plusieurs autres écarts sont relevés, notamment :

  • les sols du site ne sont pas imperméabilisés ;
  • le site ne dispose pas de détection incendie à l’intérieur des locaux :
  • le site ne dispose pas de RIA.

Un arrêté de mise en demeure est pris.