Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une entreprise de fabrication de sanitaires, vers 14 h, l’alarme incendie se déclenche à la suite d’un échauffement sur une chaudière biomasse. Le personnel est évacué. Les actions suivantes sont par ailleurs réalisées :

  • arrêt des aspirations poussières et copeaux des ateliers ;
  • coupure de l’alimentation gaz des chaudières gaz situées dans le local voisin ;
  • mise hors énergies des locaux des chaudières (bois et gaz).

Les secours identifient le point chaud à l’aide d’une caméra thermique. Ils dégarnissent et déposent un conduit de fumées. Après démontage, aucun point chaud n’est détecté dans le doublage de la chaudière.

Vers 16h30, la chaîne de production est remise en route. La perte de production est estimée à 2 h. Les deux chaudières gaz sont mises en service pour suppléer l’arrêt de la chaudière bois pendant son nettoyage et sa remise en état de fonctionnement (redémarrage le 20/04 en fin de matinée).

Une coupure d’eau à l’origine de l’événement

L’exploitant indique à l’inspection des installations classées que l’incident fait suite à une coupure d’eau programmée le 19/04 par le service des eaux. Cette coupure d’eau a généré une baisse de pression dans le réseau d’eau de la chaudière bois entraînant sa mise en sécurité. Cette mise en sécurité a stoppé l’évacuation des calories de la chaudière et provoqué l’échauffement du foyer. Les fumées se sont ensuite évacuées par les conduits d’air neuf ce qui a provoqué l’échauffement des parois externes de la chaudière.

Ainsi, les actions correctives suivantes sont mises en place :

  • arrêt de la chaudière bois en cas de coupure d’eau ;
  • recherche de la cause de la baisse de pression du réseau d’eau chaude.