Une fuite se produit sur un oléoduc (DN 500, double paroi) reliant un puits d’exploitation à une usine de traitement. 5 000 m³ d’un mélange de sable, d’eau et de pétrole se déversent non loin d’un lac. Une zone de 16 000 m² sablonneuse et composée de tourbières est polluée. Un promeneur découvre la fuite le 15/07. Le pipeline est arrêté et la fuite est colmatée.

L’exploitant organise les opérations de nettoyage. Des camions aspirateurs pompent le produit déversé. Des clôtures sont érigées afin d’empêcher les animaux sauvages de s’approcher de la zone.

L’exploitant ignore l’origine de la fuite. L’oléoduc avait été fermé en juin pour nettoyage et remis en service le 29/06. La fuite a donc pu débuter entre le 29/06 et le 15/07. Les systèmes de détection automatiques de fuites n’ont pas fonctionné.