Vers 20h45, un feu se déclare sur une grenailleuse qui traite du métal en fusion dans une usine de fabrication d’embrayages automobiles. L’incendie se propage au faîtage du bâtiment. Le réseau de sprinklage éteint le sinistre. Les pompiers refroidissent les différents points chauds à l’aide d’une lance.

La machine-outil conçue pour la fabrication des pièces d’embrayage est détruite. Aucun blessé n’est à déplorer parmi les 25 employés en poste de week-end. La production est mise à l’arrêt. Le personnel, en chômage technique pour la nuit, reprend le lendemain matin. Les eaux d’extinction sont pompées puis stockées dans des GRV (Grands Réservoirs Vracs) ou dirigées dans un bassin de confinement.

A la suite d’une inspection sur le site, l’administration constate que les GRV sont stockés sur une zone non pourvue de rétention. Une demande est ainsi faite auprès de l’exploitant pour remédier à cette situation. Les bordereaux de suivi des déchets liés au sinistre ainsi que les résultats d’analyse des eaux confinées devront être également transmis à l’inspection des installations classées.

Après première analyse des causes de l’accident, le feu aurait été initié par le moteur du système d’aspiration de la grenailleuse. Plusieurs incendies s’étaient déjà produits par le passé sur ce type de matériel dans l’entreprise. A la suite de ces sinistres, l’exploitant avait installé des détecteurs de pression et de température asservis à un système d’extinction. Ces dispositifs ont bien fonctionné le jour de l’accident, mais ils ont généré des dégâts des eaux.