Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 13h30, un feu se déclare dans le broyeur d’un centre de pré-traitement des déchets. L’alarme se déclenche. Les employés évacuent le site et les pompiers sont alertés.

Avant l’arrivée des secours, les secours internes ouvrent les trappes de désenfumage et éteignent l’incendie. Le broyeur est vidé. Les pompiers vérifient l’absence de point chaud dans les broyats avec une caméra thermique. Ils les arrosent par précaution, avant leur envoi vers un incinérateur. Les eaux utilisées pour l’intervention (6 m³) sont collectées dans un bassin.

Trois palettes de flacons de parfums et de soins parfumés étaient en cours de broyage, soit 144 kg d’alcool éthylique. La destruction des palettes se fait en présence d’huissier, rapidement et sans temps mort. Avant broyage, un opérateur vérifie un seul carton par palette. Aucun aérosol n’a été découvert pendant cette vérification. L’exploitant suppose cependant que les palettes en contenaient compte tenu de la réaction. Les parfumeurs savent que les aérosols ne peuvent être détruits par broyage. Cependant de multiples références de coffrets et flacons sont détruits à chaque destruction. De plus, beaucoup d’intermédiaires sont concernés ce qui rend la communication et la remontée d’information difficile.

L’exploitant prévoit de réaliser un contrôle plus strict des cartons à broyer et de sensibiliser à nouveau les producteurs de déchets au tri des aérosols. Il améliore également le matériel d’intervention (mise à disposition de masques dans la zone broyeur, téléphone portable pour permettre un appel rapide des pompiers) et le matériel d’extinction.