Une réaction chimique provoque un point chaud et le dégagement de fumée blanche (condensation) sur un tas de 100 t de déchets d’emballages dans un centre de tri ; un employé donne l’alerte à 21h35. En attendant les pompiers, les opérateurs appliquent les consignes de sécurité : l’équipe d’intervention déroule les RIA et prépare les extincteurs, un agent déblaye le tas avec un engin pour identifier l’éventuel point chaud. Les pompiers, arrivés à 22h10, arrosent à mesure chaque tas déblayé ; le dégagement de fumée prend fin une heure plus tard et la chaîne de tri redémarre vers 23h50, avec une surveillance renforcée.

Les secours suspectent point chaud qui pourrait être dû à une réaction chimique entre les déchets (présence de déboucheur, pétrole, nettoyant ou aérosol… ?) par ailleurs très humides. Les eaux de refroidissement sont absorbés par les papiers et cartons présents dans le tas ; 30 t de déchets fibreux gorgés d’eau sont dégradées (non recyclables).

Les exercices bisannuels menés sur le site on porté leurs fruits, le personnel ayant eu les bons réflexes. L’exploitant prévoit tout de même un recyclage des agents pour la manipulation d’extincteurs, d’intégrer d’avantage d’agents de nuit dans son groupe d’intervention et d’inclure les pompiers lors des exercices.

Les eaux de refroidissement sont absorbés par les papiers et cartons présents dans le tas.

La chaine de tri a été arrêtée pendant 2 h et 30 t de déchets sont dégradées. La réaction serait due à l’humidité des déchets liée aux intempéries.