Pollution
Humain
Environnement
Economique

L’eau des bassins d’une piscine publique se “colore” en jaune vers 14 h à la suite d’une trop forte injection de chlore (Cl2). Cette “coloration” et une forte odeur de Cl2 dans l’air alertent les nageurs. A l’arrivée des secours, aucune concentration dangereuse en Cl2 n’est relevée dans l’air, mais celle des bassins est 2 fois supérieure à la normale ; 12 enfants appartenant à un club et 2 adultes incommodés par des émanations chlorées seront cependant hospitalisés quelques heures par précaution. Les pompiers ventilent l’établissement. La municipalité vidange la piscine et fait contrôler ses installations avant réouverture de l’établissement. Le lendemain, les analyses de l’Agence Régionale de Santé étant conformes aux recommandations, la piscine peut reprendre ses activités. Une défaillance humaine est à l’origine du rejet de Cl2 ; la pompe d’injection n’avait pas été mise en marche le matin et le Cl2 accumulé dans le circuit a été injecté brutalement au démarrage de la pompe.