Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un technicien repère à 18h39 un départ de feu dans l’un des 6 bâtiments d’une exploitation avicole et avertit le propriétaire qui appelle les pompiers. Deux employés attaquent sans succès l’incendie à l’aide d’extincteurs. Sur place à 18h41 l’exploitant constate la coupure de l’alimentation électrique par le disjoncteur et ferme les vannes des 4 citernes de 1750 kg de propane voisines. Des gendarmes en patrouille alertés par la fumée arrivent sur les lieux à 18h46. Les pompiers protègent les citernes et une réserve de bois voisine et éteignent l’incendie à 21 h. Les eaux d’extinction sont récupérées dans le bassin de collecte des eaux de ruissellement de l’exploitation. Le bâtiment de 1 200 m² et les 8 200 poussins qu’il abritait sont calcinés. L’exploitant estime les dommages matériels à 220 k€ et les pertes d’exploitation à 120 k€. Le bâtiment sera reconstruit à l’identique. La fumée a perturbé la circulation sur l’A28.

L’expertise d’assurance attribue l’origine de l’incendie à une défaillance du chauffe-eau à gaz situé dans les locaux techniques du bâtiment (formation d’une nappe de propane). L’alarme incendie s’est déclenchée 10 minutes après la détection visuelle du feu. Les réserves en eau d’extinction de l’exploitation ont été suffisantes. Le contrôle des installations électriques avait été effectué 3 ans plus tôt.