Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une centrale électrique thermique, des travaux de remise en conformité sont menés sur un bac de stockage d’hydrocarbure (découpe à l’arc sur bac vidé, dégazé et nettoyé), quand un feu se déclare sur l’installation électrique du prestataire pendant la nuit alors que le chantier est désert. Les dégâts sont découverts le lendemain matin à 8 h lors de la reprise d’activité : le coffret électrique est détruit (isolants des câbles consumés, gaines de protection fondues, jeu de barre fondu et recuit, 2 fusibles grillés), la boîte de jonction, la boîte de dérivation ainsi qu’un poste à souder sont hors d’usage. L’activité du site n’est pas perturbée.

Les travaux ne reprennent que le 16/06, après analyse des causes et définition d’un plan d’action par le prestataire : les gaines de protection mécanique sont déposées, l’ensemble du réseau électrique éloigné de 50 cm de la jupe du bac et le personnel prestataire sensibilisé sur la préparation des postes de travail et la mise en place de protection collective. A partir du 17/06, des bâches ignifugées sont mises en place sur les câbles électriques dans les zones de travail, une inspection conjointe par le prestataire et l’exploitant de la centrale est effectuée à chaque fin de poste pour vérifier l’absence de morceaux de métal incandescent sur les câbles, un PV journalier en transcrit les conclusions.

Les travaux par points chaud sont une des causes d’accidents identifiées dans l’étude de dangers remise en 2011.