Début décembre, 4 000 t de résidus de traitement thermique entrent en auto-combustion dans une entreprise de traitement de déchets dangereux (piles, accumulateurs, métaux lourds). Un organisme expert conseille à l’inspection des installations classées de faire éteindre le feu couvant pour limiter son impact environnemental et de surveiller les rejets dans l’air et dans l’eau. Trois mois après, le feu continue, car les services administratifs n’ont pu d’identifier les propriétaires des déchets et réunir 3 millions d’euros de financement public pour faire évacuer les déchets vers des centres agrées.

L’entreprise, en liquidation judiciaire, avait vu ses activités suspendues à la suite d’un incendie (ARIA 39143). Il resterait 240 000 t de déchets en silo ou à ciel ouvert sur place.