Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une cellule d’un silo métallique d’une coopérative agricole se rompt et s’effondre vers 1h45, provoquant le déversement de 1 300 t de blé dans l’enceinte de l’établissement jusqu’à 20 m de la capacité. Le silo mis en service en 2 000 se compose de 8 cellules (2 rangées de 4) d’un volume unitaire de 1 721 m³ et de 24 m de haut. Les parois des cellules sont constituées de tôles ondulées assemblées par boulons, ces viroles étant renforcées par des profilés verticaux extérieurs en acier également boulonnés. Chacune des rangées est surmontée d’une galerie supérieure abritant un transporteur à chaîne alimentant en grains les capacités ; cette galerie s’est pliée au niveau de la cellule contiguë à celle endommagée. Aucun blessé n’est à déplorer, le personnel n’était pas présent. Le site est sécurisé ; l’évacuation des grains du silo et le démontage de la cellule effondrée s’achèvent 3 semaines plus tard.

Des expertises sont effectuées pour déterminer les causes de l’accident (déchirures primaire et secondaires). La rupture initiale est localisée le long des files de boulonnage en partie basse de la cellule à proximité de 2 trous d’homme superposés. Les experts établissent que des contraintes excessives dans la zone d’assemblage proche de ces trous sont à l’origine de cette rupture. La superposition de ces orifices sur une même cellule est défavorable pour la répartition des efforts et le boulonnage de la plaque de renfort ne permet pas une transmission efficace des efforts. Un bureau spécialisé en construction métallique propose des solutions de consolidation pour les zones de trappes et le renforcement d’une partie des assemblages des 5 cellules métalliques non-affectées par l’effondrement, afin de permettre leur remplissage à 75 % dans un 1er temps. Des renforcements complémentaires sont nécessaires pour une utilisation à 100 % des capacités. La cellule effondrée et les 2 autres endommagées par l’accident sont reconstruites.