Vers 18 h, un camion-citerne contenant 50 000 l de carburant se renverse alors qu’il tente de dépasser sur une route étroite. Il s’enflamme puis explose, tuant des badauds tentant de récupérer de l’essence ainsi que des personnes regroupées pour une retransmission d’un match du mondial de football. L’incendie se propage à une vingtaine d’habitations de terre et de paille. Les blessés sont acheminés vers les hôpitaux voisins. Une mission de l’ONU présente dans le pays procède au transport de 32 brûlés graves en hélicoptère. La presse fait état d’un manque de médicaments. Le bilan est de 242 morts dont 60 enfants et 30 femmes, 195 blessés dont 32 brûlés graves.

Selon la presse, la vitesse excessive du camion serait à l’origine de l’accident.

Le président ainsi que les ministres de la Santé, de l’Intérieur et des Affaires Sociales se rendent sur les lieux. Un deuil national de 2 jours est décrété. Un quotidien national dénonce « l’inexistence de structures efficaces et rapides de gestion des accidents et catastrophes » et estime que sans l’aide de l’ONU, le bilan aurait été plus lourd.