Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine chimique, un feu d’origine électrique se produit sur un chemin de câble de l’unité de production de “petits produits fluorés organiques” (PPFO) ; il est détecté et éteint par les opérateurs au moyen d’extincteurs, après que ceux-ci aient observé des pertes d’information sur les écrans de conduite de l’unité. Les secours sont alertés. Ils constatent en arrivant sur le site que la sirène PPI du site ne fonctionne pas.

Quelques minutes plus tard, une fuite d’acide chlorhydrique (HCl) se produit sur la colonne d’hydrolyse de l’unité, entraînant la formation d’un nuage blanc de chlorure d’hydrogène qui s’échappe au sommet du cabanage abritant la tour, à 24 m de haut ; 6 m³ d’acide gazeux seront ainsi perdus. Néanmoins, les mesures effectuées à hauteur d’homme par les secours à l’intérieur et à l’extérieur du site peu après l’évènement ne révèleront pas de concentration d’anormale.

Les dommages matériels ne concernent que le chemin de câbles détruit par l’incendie. Deux unités de production de l’usine sont stoppées, l’une redémarrera rapidement, mais l’unité accidentée restera à l’arrêt plus d’une semaine L’accident a fait l’objet d’une communiqué de presse.

L’origine de l’incendie électrique n’est pas connue. Concernant la fuite d’acide, l’exploitant suppose que la mise en repli des vannes et équipements par la perte d’alimentation électrique due à l’incendie a provoqué une brusque augmentation de pression ou un choc thermique dans la colonne d’hydrolyse, entraînant un défaut d’étanchéité au niveau d’un joint ou d’une vanne. Par ailleurs, le détecteur d’HCl à l’intérieur du cabanage de la tour n’a pas fonctionné, sans doute du fait d’un défaut d’alimentation électrique.