Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche vers 19h30, un feu se déclare dans une entreprise de traitement de surface des métaux abritant 290 m³ de bains (chrome hexavalent, cyanure…) dans des cuves PVC. Un important dégagement de fumées se produit. Une trentaine de gendarmes met en place un périmètre de sécurité ; 150 riverains surplombant la zone industrielle sont évacués. La circulation sur les D151 et D921 est interrompue. D’importants moyens humains et matériels (90 pompiers, 16 véhicules) provenant de 9 centres de secours sont mobilisés pour maîtriser le sinistre. L’incendie est éteint à 21h30 avec 3 grandes lances, 2 petites lances et 1 lance à mousse. Les secours effectuent des analyses d’eau dans la GRENNE et d’air qui se révèlent négatives ; aucun impact sanitaire ou environnemental n’est constaté. Les riverains évacués regagnent leur domicile vers minuit. Le bâtiment de 1 000 m² est détruit à 80 %, mais la structure métallique ne s’est pas effondrée ; 110 employés pourraient être en chômage technique. Les eaux d’extinction confinées sur le site sont pompées par une entreprise spécialisée. Les pompiers mettent en place une surveillance des lieux durant la nuit. La gendarmerie effectue une enquête.

Une défaillance lors du redémarrage du chauffage des bains (chaque dimanche soir) pourrait être à l’origine de l’accident. En 2004, l’incendie qui s’était produit dans cet établissement (ARIA 26299) aurait également eu pour origine une défaillance du système de chauffage d’une cuve de traitement.