Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare dans une usine spécialisée dans la sérigraphie de décoration sur bouteilles de verre. Alors qu’une machine à satiner nouvellement installée est en essai de pré-production, le bain de traitement (dépolissage) en place est vidé. L’une des résistances électriques utilisées pour maintenir le bain à la température adéquate pour le traitement, reste alimentée alors qu’elle est dénoyée. La surchauffe provoque l’inflammation des matériaux proches, en particulier celle de la cuve en polypropylène ayant contenu le bain. L’incendie se propage à l’ensemble de l’atelier et génère d’importantes fumées (essentiellement due à la combustion de la cuve). Compte-tenu de la suspicion de toxicité du nuage, la gendarmerie fait évacuer la zone sous l’emprise des fumées, soit 300 personnes (notamment des salariés travaillant dans les sociétés voisines). Les eaux d’extinction sont collectées dans les réseaux de l’établissement, leur isolement ayant été assuré par l’abaissement des trappes de fermeture en sortie de site dès le début du sinistre. Le lendemain, les eaux d’extinction, représentant plus de 18 t de déchets, sont évacuées par une société spécialisée. Les dégâts matériels sont importants, le coût de la machine détruite est évalué à plus de 1 MEuros. La défaillance de l’opérateur qui a procédé à la vidange de la cuve sans interrompre l’alimentation électrique de la résistance de chauffage est à l’origine de l’incendie. La machine étant en phase de mise au point lors de l’accident, aucune procédure n’était alors écrite. Un redémarrage partiel ou une suspension d’activité est envisagé en fonction des résultats du complément d’enquête.