Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un avion des douanes survole, au large de la pointe de Penmarc’h, le “Casablanca”, porte-conteneurs battant pavillon espagnol, avec dans son sillage une pollution de 6,5 km. Après enquête, l’armateur verse une caution de 300 000 euros pour rejoindre son port de destination, Le Havre. Lors de l’audience le 18 janvier 2005, le capitaine nie le caractère volontaire de la pollution. Son avocat plaide la relaxe, mettant en avant un dysfonctionnement technique du séparateur d’eaux mazouteuses, appareil permettant de contrôler les rejets en mer. La défense réclame un complément d’information. Une amende de 250 000 euros est requise devant le tribunal correctionnel de Brest contre le capitaine de navire. Le procureur demande que 90 % de l’amende soit mis à la charge de l’armateur allemand considéré comme civilement responsable de la pollution. Le jugement est mis en délibéré au 8 mars. Sept parties civiles demandent des dommages et intérêts allant de 6 000 à 30 000 euros. Le 8 mars 2005, le tribunal correctionnel de Brest condamne le capitaine du navire espagnol à une amende de 250 000 euros et laisse à la charge de l’armateur allemand 90 % de l’amende soit 225 000 euros. Les 7 parties civiles recevront au total 62 000 euros de dommages-intérêts.