Un feu d’origine électrique est initié au niveau du ventilateur d’extraction des vapeurs dégagées par le pressage polymérisation à chaud de panneaux de fibres. Situé en façade sous la toiture, cet équipement entraîne peu à peu la fixation de fibres et de colle qui facilitent la propagation des flammes au toit du bâtiment. L’incendie est rapidement circonscrit grâce au respect par l’opérateur d’une procédure mise en place après 2 sinistres semblables (1996 et 2000) : refroidissement de la presse par déluge, mise en surpression 14 bar du réseau incendie, coupure des ventilateurs de la presse et appel des pompiers. Les secours publics éteignent les foyers résiduels localisés dans la structure de la hotte de presse en se raccordant à la colonne humide de l’atelier. Les dommages matériels sont estimés à 100 000 euros (câbles électriques, éléments de toiture et vantelles d’extraction de fumées détruits ; appareillages électroniques endommagés par les eaux d’extinction). L’atelier de fabrication de panneaux reprend son activité 36 h plus tard, après nettoyage. L’exploitant remplace les ventilateurs de la hotte de presse par des ventilateurs de classe IP65.