Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de tri, broyage de déchets métalliques et d’élastomères ou de caoutchouc, un incendie se déclare sur un stockage de ferrailles à broyer comportant des matières combustibles constituées principalement de polymères (gommes, divers plastiques etc), de tissus et de cartons. Le site étant fermé, le gardien alerte immédiatement les pompiers. Arrivés sur place, ces derniers peuvent, du fait d’un stock limité (30 t) et de l’aide des employés, maîtriser rapidement l’incendie. Ils prolongent cependant l’arrosage afin de limiter toute reprise de combustion. La rapidité de détection de l’incendie et d’intervention des secours évite toute perte matérielle et limite les conséquences environnementales. En effet, il n’y a pas eu de fumées importantes, telles que celles caractéristiques d’un feu de pneumatiques, car l’incendie s’est traduit principalement par une élévation de température sans flamme importante, générant principalement des vapeurs d’eau. La dispersion était bonne et le vent éloignait les fumées des plus proches habitations. Les eaux d’incendies sont recueillies dans le bassin d’orage et rejetées dans le collecteur communautaire. Deux hypothèses sont avancées quant à l’origine de l’incendie : acte de malveillance ou agression climatique. L’exploitant décide d’entreprendre des actions correctives vis à vis de l’ensemble de son matériel de lutte incendie afin de s’assurer quotidiennement de son bon fonctionnement.