Une explosion se produit vers midi dans une rue commerçante où la circulation est interdite en raison de travaux. Un tractopelle endommage une canalisation de gaz naturel, une explosion se produit 30 min plus tard. Plusieurs autres explosions surviennent à nouveau 30 mn plus tard, notamment au droit d’un compteur d’un petit immeuble, alors que les secours, personnels techniques du gaz, policiers et pompiers sont sur place. L’incendie qui suit, ravage l’immeuble de 2 étages. Une fois le sinistre maîtrisé, une société privée commence le déblaiement de la zone et la recherche de personnes. Vers 15h, la cinquantaine de pompiers terminent les dernières fouilles et mesures d’explosimétrie. Des rondes sont effectuées durant la nuit suivante.

Le bilan fait état de 12 personnes blessées hospitalisées, la plupart pour des brûlures (7 seront gardées plus d’une journée) ; 2 personnes très grièvement atteintes sont transférées à Paris, leur état est jugé stationnaire le lendemain. Une enquête est effectuée pour déterminer les causes de l’accident. Le maire de la commune porte plainte.

Selon les experts judiciaires et l’inspecteur du travail, les causes de l’accident sont multiples: la canalisation détériorée n’est pas répertoriée sur le plan de récolement des réseaux, aucun grillage de protection ne signale sa présence, les travaux sont poursuivis bien que d’autres canalisations non répertoriées et non signalées ont déjà été découvertes. L’explosion a été provoquée par un des appareils électriques se trouvant dans le salon de coiffure.