Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine fabriquant des mélanges de résines polyesters et dérivés, un cariste chargé de la manutention renverse une cuve contenant 300 l d’acétone qui s’épandent sur le sol. Le chariot élévateur sur batterie enflamme la flaque formée. L’incendie se propage dans l’atelier, gagne une cuve de 30 à 40 t de polyester en cours de mélange puis l’ensemble des cuves contenant de l’acétone (soit 3,5 t). Les pompiers sont rapidement sur les lieux. Avant l’attaque à la mousse de l’atelier, ils mettent en place un rideau d’eau pour protéger le stockage de solvants se trouvant à proximité. Trois personnes sont légèrement blessées au visage. Une cellule de crise est organisée à la préfecture. Les salariés de l’usine et des entreprises voisines sont évacués, les habitants des immeubles voisins reçoivent l’ordre de se confiner. Le sinistre est maîtrisé en 2h20. L’atelier étant sur rétention, les eaux d’incendie sont en majorité contenues. Cependant, une faible quantité est rejetée à l’extérieur par le biais de l’évacuation d’une douche de sécurité et d’un point d’évacuation des eaux de lavage des sols de l’atelier. A la demande de l’inspection des installations classées, ces points sont colmatés. L’inspection rappelle également à l’exploitant ses obligations en matière de traitement des déchets et des eaux générés par l’incendie. Compte tenu des conditions météorologiques favorables, le panache de fumée n’a provoqué aucune gêne aux riverains. La cellule de crise est levée 30 min après la maîtrise du sinistre. L’atelier est détruit (1 000 m²), mais le mur coupe feu se trouvant entre ce dernier et le stockage de produits finis a permis d’éviter la propagation du feu ; 36 employés sont en chômage technique.