Deux personnes sont tuées dans l’explosion d’une usine spécialisée dans la réparation de radiateurs automobiles, survenue pendant la nuit. L’établissement est détruit et l’explosion fait d’importants dégâts collatéraux sur les habitations et sur de nombreuses entreprises de la zone industrielle : 8 sont en grande partie détruites et 4 ne sont que partiellement touchées. Une nationale est coupée à la circulation. Les toitures et vitres d’une trentaine de pavillons d’un lotissement situé de l’autre côté de cette route sont également endommagées. L’explosion a été ressentie à plusieurs kilomètres du site. Les 2 victimes ne feraient pas partie du personnel de l’usine. Elles se trouvaient à l’extérieur, à une dizaine de m du bâtiment. Les décès seraient dus à l’effet de blast et aux projections consécutives à l’explosion. Les victimes n’étaient pas brûlées. Les pompiers ont constaté plusieurs incendies localisés sur le site mais pas d’incendie généralisé au bâtiment, de même qu’à l’extérieur du site. La société ne disposait pas de substance ou matériels à risque. Elle détenait toutefois une cuve de propane liquéfié enterrée (1 900 kg) pour ses besoins, soudure et chauffage des locaux. La société n’était donc pas raccordée au réseau de gaz qui a fait par ailleurs l’objet d’une coupure cette nuit-là. La cause de l’accident n’est pas connue. Les constats faits à l’arrivée des pompiers mettent en évidence que la cuve, dont ils ont fermé la vanne à leur arrivée, n’avait pas été endommagée et contenait encore 45 % de son volume de propane. A leur départ du site, vers 19h30, les derniers employés n’avaient pas senti d’odeur particulière. Une enquête judiciaire est effectuée. Les 50 employés du site sont en chômage technique.