Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une raffinerie, un feu se déclare vers 6h30 sur l’unité de distillation atmosphérique au niveau d’une pompe de sous-tirage de gazole. L’arrêt d’urgence est activé à 6h40. La cellule pré-POI est en place mais le POI n’est pas déclenché. Près de 30 pompiers extérieurs arrivent en renfort vers 7h30. Le feu est alimenté par un reflux interne et la vanne de sectionnement est difficile d’accès. La zone est noyée sous la mousse afin d’éviter toute propagation et de refroidir le fond de la colonne. La tour de distillation impliquée est décomprimée. Vers 11h, un flux d’azote est injecté afin d’inerter la colonne. Le feu est éteint à 13h30, la fuite réalimentant l’incendie étant stoppée par fermeture d’une vanne sur le circuit de reflux de gazole. Entre 6h30 et 13h30, le feu perdure mais est contenu à l’aide de 4 puis 5 canons à mousse, remplacés ensuite par des canons à eau. Les secours se replient vers 18h. Au total, 65,75 m³ d’émulseurs ont été consommés pour 7 500 m³ d’eau. La cause de l’accident résiderait dans la défaillance de la pompe, suite à la destruction du coussinet. 2 hypothèses sont avancées par l’exploitant : une charge excessive sur le coussinet consécutif à un mauvais alignement, une dégradation de la lubrification après un défaut de refroidissement ou une entrée d’eau dans le palier. La DRIRE propose au Préfet un arrêté de mesures d’urgence demandant notamment le maintien à l’arrêt des installations concernées par le sinistre jusqu’à identification des causes, la réalisation de l’état des lieux et la remise en état des équipements nécessaires au fonctionnement. Sont également demandés, des documents relatifs à la vérification de la perméabilité des cuvettes ayant recueilli les eaux d’extinction ainsi que la présentation d’un rapport détaillé d’accident.