Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un établissement pyrotechnique, un incendie se déclare dans le « local des réchauffeurs » d’un atelier de mise en œuvre de matériaux composites (presses).

Les presses sont réchauffées avec 5 réchauffeurs fonctionnant par circulation de fluide caloporteur combustible (point de feu : 260°C).

Vers 10h15, le chef d’équipe en poste passe devant le local ; il constate de la fumé et des flammes sortant des bouches d’aération en toiture du bâtiment et donne l’alerte. Les alimentations en électricité des presses, réchauffeurs et utilités (portes automatiques, éclairage etc.) sont coupées. Le sinistre est maîtrisé à l’aide d’extincteurs à poudre par les opérateurs. Les pompiers refroidissent ensuite les équipements avec de l’eau. Deux agents de sécurité sont légèrement intoxiqués.

Les dommages dans le local des réchauffeurs sont importants : les pupitres de commande de 2 réchauffeurs sont fondus, les bouchons des vases d’expansion de 2 autres sont brûlés, les câbles sont carbonisés et le bardage noirci. En revanche, l’atelier de fabrication contigu, séparé par un mur en « aggloméré de béton » et une porte coupe-feu, n’est pas endommagé.

L’hypothèse retenue après analyse par arbre des causes est la suivante : une étincelle au niveau d’un contacteur électrique aurait provoqué la prise en feu d’un isolant ou d’un équipement électrique souillé par de l’huile, probablement suite à un débordement lors de la mise à niveau par un opérateur d’entretien.

L’exploitant modifie le vase d’expansion ainsi que l’implantation des armoires électriques de chaque réchauffeur.