
La destruction des déchets pyrotechniques reste une activité dangereuse. Elle représente, en France, 15 % des accidents de l’industrie pyrotechnique répertoriés dans la base de données Aria. Les traitements sont réalisés sur des matières souvent plus sensibles ou dont les dangers sont moins bien caractérisés : rebuts, produits défectueux ou périmés, matières « agressées » susceptibles de déclencher de manière intempestive des incendies, déflagrations ou détonations. Aussi, les opérations réalisées sur ces matières nécessitent-elles la plus grande attention.
Publié dans Face au Risque (juin – juillet 2010)