Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors du rinçage d’un dissolveur utilisé pour préparer du lait de chaux sur un site chimique, l’opérateur se trompe en positionnant une vanne 3 voies et vidange un dissolveur de 70 m³ plein. Le lait remplit une cuve de vidange de 10 m³ et se déverse dans une rétention de 20 m³ qui déborde à son tour. Le lait s’écoule sur la chaussée, puis dans un égout. Alertés par 2 alarmes de niveau lors du débordement, les agents en salle par habitude (fausses larmes récurrentes lors des rinçage, confiance dans l’opérateur de rinçage) et contrairement aux consignes n’informent pas par radio l’opérateur local, celui-ci ne se rend donc pas sur place pour vérifier l’origine des alarmes. Un pH-mètre et un conductimètre situés dans l’égout restent en alerte durant 1 h. L’alerte est finalement donné par un employé qui voit du lait de chaux sur la route devant l’usine et prévient l’opérateur de rinçage à 16 h 50. Celui-ci réoriente le lait vers sa cuve de stockage. Un rejet estimé à 22 m³ (40 mn) pollue le SANON (300 m) puis la MEURTHE (500 m). 100 kg de poissons morts sont récupérés et 12 m ³ de lait de chaux sont pompés dans le réseau d’égouts en contrebas de la route.