Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 10 h, la partie haute de la cheminée du laveur de buées du décapage d’une usine sidérurgique tombe au sol, sous l’effet de rafales de vent. Les pompiers sont alertés. La zone au sol est sécurisée et balisée. Les installations de décapage et du laveur de buées du décapage sont mises à l’arrêt et les énergies sont consignées. Les installations redémarrent le lendemain soir après remplacement du ventilateur, utilisation de la cheminée basse d’une hauteur estimée à 6 m et mise en œuvre de mesures complémentaires visant à limiter les impacts sanitaires des rejets atmosphériques. L’exploitant met en place une cheminée «rallongée» d’une hauteur totale de 15 m, entourée d’une structure de consolidation en attendant la réalisation d’une nouvelle cheminée de 28 m. Une étude de dispersion est également mise en œuvre avec des mesures complémentaires. Le coût du sinistre est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros

La cause de l’événement est la rupture de faiblesse de la cheminée de hauteur initiale de 22 m à la suite de fortes rafales de vent de 108 km/h orientées «nord-ouest» alors que les vents dominants sont «sud / sud-ouest». Cette cheminée avait été conçue auto portée mais, à la suite de signaux faibles en 2012, un bras de maintien avait été ajouté. Par ailleurs, cette cheminée avait une structure totalement en résine.

À la suite de l’événement, l’exploitant renforce la structure de la nouvelle cheminée qui est maintenant en acier. Un plan de maintenance préventive renforcé est finalisé, avec la mise en place d’inspection par drones. L’exploitant prévoit de réaliser sous 2 ans des mesures de verticalité des cheminées et l’inscrit dans le plan de maintenance (test d’oscillations réalisé comme sur les éoliennes).