Vers 16h30, un dimanche, un feu se déclare dans un casier dans une installation de stockage de déchets non dangereux. Le site est fermé et l’alerte est donnée par la télésurveillance grâce aux caméras thermiques en place. Les pompiers et le personnel d’astreinte se rendent sur site. L’incendie se propage dans une alvéole de stockage de 4 à 5 000 m² de déchets non dangereux. Un panache de fumées est visible sur plusieurs kilomètres. Des vents importants compliquent l’intervention. Les pompiers maîtrisent l’incendie en début de soirée. Les secours et le personnel mettent en place une surveillance pour la nuit. La structure du casier est touchée : les barrières passives et actives doivent être reprises sur une digue sur une hauteur de 1 m environ, les canalisations de rejets des lixiviats et les câbles d’alimentation de 2 casiers sont détruits ainsi que le système de réinjection des lixiviats d’un casier. Dans l’attente de la remise en état des équipements de pompage, un contrôle hebdomadaire de la hauteur des lixiviats est réalisé par l’exploitant. 350 à 400 m³ d’eaux d’extinction ont été puisés dans les réserves du site et sont traitées avec les lixiviats du casier impacté. L’activité du site n’est pas stoppée mais la partie incendiée est isolée avec des matériaux argileux. Une surveillance environnementale autour du site est prescrite ainsi que la reconstitution rapide des réserves d’eau incendie.